Comme un gouffre gauffrant la délicate angoisse des secondes qui passent, inexoablement dans la fugue du temps passé.
Le livre rogne désespérément les besognes nécessaires d'un monde sectaire.
La mélodie de ta modestie dissone quand la flatterie amplifie l'orgueil qui se joue en sourdine.
La mélodie de ta modestie sort alors dans un trémolo non maîtrisé qui froisse l'oreille expérimentée du renard qui guette ce qu'enfin tu finis par dévoiler : ta SENSIBILITÉ
Quelle couleur auras tu aujourd'hui ?
Toi, l'oiseau qui m'accompagne de jour comme de nuit .
Quelle vertu m'enseigneras tu aujourd'hui ?
Toi, l'oiseau en maître, tu m'ébloui.
Quelles ombres te suivront aujourd'hui ?
Toi, l'oiseau dont l' absence me détruit.
Quels sentiments me feras tu ressentir aujourd'hui ?
Toi, l'oiseau qui malgré tout me suit.
Quelle plume me prêteras tu aujourd'hui ?
Toi, l'oiseau qui m'inspire mes écrits.
Quels malheurs m'éviteras tu aujourd'hui ?
Toi, l'oiseau au vol insoumis.
Quelle absence combleras tu aujourd'hui ?
Toi, l'oiseau qui sauve de l'ennui.
Quel chant pépilleras tu aujourd'hui ?
Toi, l'oiseau castrateur de l'inoui .
Doué comme un geai pour le vol,
S'essayant à la cambriole,
J'atterris hasardesement contre les barreaux de cette geôle,
Où,
Je sais que je terminerai cette vie folle.
Le son violent,
D'une violette dansant dans le vent,
Viola son désarroi.